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Une chose après l'autre
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19 novembre 2017

la chambre stérile

A cause de traitement j'étais en aplasie, donc tous les gens que je voyais avaient un masque.
Je ne pouvais pas sortir de ma chambre, mais de toute façon je ne pouvais pas me retourner dans mon lit.

Enfin je commençais a à reprendre un peu de force.

les boutons pour appeler étaient plus faciles, je pouvais appeler les infirmières, en m'accrochant aux barreaux j'arrivaient à me mettre sur le côté. Enfin il fallait que je pousse les couvertures, parce que rien que le poids des couvertures m'empêchaient de bouger mes jambes.

A partir de là je me souviens mieux des visites de ma famille.
Tous les après midi ou presque, ils étaient là.
Une fois moins fatiguée, j'ai pu tenir un livre et mon téléphone.
Heureusement parce que la télé par internet à l'hopital c'est une vraie blague.
En effet, elle bugguée au bout de 30 min 1h, et il fallait la débrancher et la rebrancher pour que ça reparte. Vu que je pouvais pas me lever du lit ... hahaha

j'ai eu beaucoup de chance, ma famille venait me faire des massages, me tenir compagnie.
Mes collègues m'ont laisser un ordinateur et des films.

Mon chéri restait le soir avec moi regarder un film.

C'était encore un peu l'angoisse le soir.

Je le destais de m'abandonner , ou les jours où il ne venait pas.
Maintenant que j'ai fait la route entre l'hopital et chez moi, je mesure ce que ça a dû lui coûter devenir plus d'un jour sur deux, pendant deux mois.

J'étais pas loin de mon travail, mes collègues sont passés, j'avais presque trop de monde au début.

et puis ça s'est espacé

j'ai passé quelques jours toutes seules avec les infirmières.

Les aides soignantes m'ont secoué un peu , elles m'ont forcé à me lever, à me laver aussi.

Au début je faisais des efforts je ne voulais plus êtres dépendante. Mais tout était épuisant.

Surtout c'était mes problèmes digestifs j'avais toujours toujours mal au ventre et des diarrhées qui me brûlaient la peau. quand elle venait me nettoyer c'était une torture et les docteurs n'ont rien fait pour moi. Il fallait que je réclame le tiorfan mais j'osais pas en demander trop. J'aurais dû.
j'ai eu tellement mal.
Et le topalgic , quand j'avais mal à la tête j'ai eu droit à ça. je passe une super journée détendue j'aurais dû en demander plus souvent aussi.

A l’hôpital quand même j'ai eu droit au coach sport et au kiné pour m'aider à me remettre debout.

la première fois que je me suis mise sur mes pieds, j'ai pleuré tellement ça m'a fait peur.
par contre l’araignée enfin le lève malade, c'est une pure torture
surtout qu'à peine assise j'avais mal au ventre et je voulais me remettre dans le lit, mais personne n'avait le temps .

c'était horrible, pourtant quand je suis sortie j'ai vomi toute la journée tellement rentrer chez moi ça m'angoissé. Et maintenant encore parfois je regrette de ne pas être à l’abri dans la chambre d'hopital à n'avoir rien d'autre à faire qu'attendre.

J'ai galéré pour mon retour, car mon chéri avait réservé des vacances avec sa fille, j'étais donc toute seule. Heureusement une copine est venue me tenir compagnie car je ne pouvais pas toujours me relever toute seule des toilettes, d'attraper un truc au sol, ou enjamber la baignoire.

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